Oracle travaille à la refonte de son modèle de licence dans un effort visant à unifier les différents régimes de facturation issus de ses récentes acquisition, mais aussi pour adapter sa facturation à l'évolution des architectures logicielles. Lors d'un déplacement en Australie, Charles Phillips, le président d'Oracle, a confié à nos confrères de Computerworld Australia que l'éditeur discute avec ses clients pour rationaliser ses modes de licences. Oracle n'est pas le seul éditeur à se poser la question de la refonte de ses modalités de facturation. En mai, Henning Kagermann, le CEO de SAP, a également indiqué que l'éditeur travaille à une refonte de ses licences. Oracle suivra-t-il la voie de SAP vers la facturation à la valeur (value-based pricing), qui prend par exemple en compte des éléments comme le chiffre d'affaires ou la valeur ajoutée générée par l'entreprise ? Phillips répond que le chiffre d'affaires (qui est un élément utilisé par PeopleSoft pour ses licences) n'est qu'un des éléments considérés. D'après lui, le futur modèle de licence d'Oracle sera appuyé sur plusieurs indicateurs métiers afin de refléter la vraie valeur du logiciel pour les entreprises utilisatrices. Il ajoute qu'Oracle ne forcera pas ses clients à se convertir au nouveau modèle et que ceux-ci pourront conserver les modalités actuellement en place, s'ils le désirent. Officiellement, le véritable aiguillon de la refonte du modèle de licence est l'évolution des architectures logicielles et la conversion des applications au modèle SOA. Il faut un modèle qui ne décourage pas les entreprises de déployer [ces nouvelles architectures], explique John Wookey, le vice-président d'Oracle en charge des progiciels chez Oracle .
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