La profonde mutation menée par Arès pour devenir une entreprise résolument tournée vers les services semble porter ses fruits. Durant le premier semestre de son exercice 2008-2009, le chiffre d'affaires du groupe est, certes, en déclin de près de 70% à 52 M€ comparé à il y a un. Ce résultat prend encore en compte les activités déjà cédées par l'entreprise (Arcole, vente d'infrastructures) et celles en cours d'abandon (ventes d'infrastructures dans le Sud-Ouest).
Toutefois, retraités de ces éléments, le revenus d'Arès ressortent à 48,4 M€ au premier semestre contre 49,2 M€ à période comparée de l'exercice précédent. Une façon d'analyser les comptes qu'Arès n'a pas manqué de mettre en avant lors de la publication de ses résultats et qui laisse penser que l'entreprise pourra tirer son épingle du jeux une fois sa restructuration complètement achevée.
Pas de retour à la rentabilité cette année
Reste que le changement de physionomie d'Arès ne se déroule pas sans douleur, notamment pour certains de ses salariés. Toujours sous le coup d'une procédure de redressement judiciaire, l'entreprise s'achemine vers la clôture d'un plan de sauvegarde de l'emploi qui pourrait entraîner la suppression de 119 postes (avant les différents reclassements).
Pour l'ensemble de son exercice 20082009, la société continue d'anticiper un chiffre d'affaires total de 100 M€ avec un résultat opérationnel toujours dans le rouge. Arès ne prévoit un retour à la rentabilité opérationnelle qu'après la réalisation des plans d'économie mis en oeuvre dans le cadre de sa période d'observation.
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Arès : l'activité semestrielle est presque stable... dans le nouveau périmètre
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