Equipé d'une puce M5, sur base Arm, le dernier Macbook Pro d'Apple rivalise avec les PC AI pour exploiter en local les derniers LLM open source. (Crédit Foundry)
La fin du support de Windows 10 contraint des centaines de millions d'utilisateurs à choisir entre mise à niveau, changement de plateforme ou prise de risque. Apple en profite pour promouvoir ses Mac équipés de puces M5, performants sur l'IA, écoresponsables et attractifs pour les entreprises en quête de durabilité.
La semaine dernière a été marquée par deux événements technologiques majeurs : la fin du support de Windows 10, qui signe la mort de centaines de millions de PC tournant avec le système d'exploitation de Microsoft, et la présentation par Apple de laptops très performants, équipés de son processeur M5. Même s'il faut se garder de trop extrapoler ces deux événements, il est difficile de ne pas voir certains liens entre eux. En effet, tout en évitant soigneusement de lancer un défi trop ouvert à Microsoft (à l'exception d'une publicité amusante), Apple fait un clair appel du pied à des centaines de millions de personnes laissées sur le bord de la route avec Windows 10 en leur signalant que l'achat d'un Mac pourrait être une bonne alternative.
Tous les regards sont tournés vers l'IA
Avec ses processeurs M5, Apple propose désormais des laptops IA parmi les plus performants du marché, des terminaux capables d'exécuter en local de grands modèles de langage (LLM) open source (si la mémoire vive partagée est suffisante). Bien conçu, populaire auprès des utilisateurs professionnels, le Mac fait sans aucun doute son grand retour dans les entreprises. C'est la raison pour laquelle de nombreux acteurs de la gestion des terminaux mobiles (MDM) axés sur le matériel Apple cherchent à présent à étendre leurs services, ce qui permettrait ainsi aux administrateurs IT chargés de déployer des Mac d'ajouter tous leurs équipements hérités aux mêmes systèmes de gestion des appareils.
Quid de la sécurité ?
Il est difficile de dire si les utilisateurs de PC vont répondre à l'appel, mais ce qui est clair, c'est que des centaines de millions d'utilisateurs doivent désormais faire un choix difficile et lourd de conséquences : continuer à utiliser un système d'exploitation toujours efficace, mais en fin de vie avec un support minimum; payer une mise à niveau matériel vers Windows 11 ; ou encore se tourner vers d'autres plateformes, notamment MacOS, Linux ou même ChromeOS. Une autre option serait de ne rien faire, mais un tel choix expose à long terme les consommateurs et les utilisateurs professionnels à un risque accru. On sait pertinemment que les pirates informatiques s'efforcent déjà d'identifier et d'exploiter les vulnérabilités de Windows 10, que Microsoft comblera encore pendant un an.
Et la durabilité ?
Quelle que soit la décision, la dure réalité est que des centaines de millions d'ordinateurs capables de faire tourner Windows 10 finiront à la poubelle. Même si beaucoup seront démontés pour être recyclés, la fin de vie de ces machines est un vrai casse-tête pour de nombreuses entreprises. En effet, comment concilier la suppression de centaines d'ordinateurs avec les objectifs de durabilité existants ? Actuellement, Apple est un leader en matière de durabilité, ses engagements en faveur de la neutralité carbone le plaçant en tête du secteur. La décision d'équilibrer les émissions de CO₂ de Scope 3 par la production d'énergie renouvelable n'est pas seulement une bonne nouvelle pour les clients, c'est aussi un avantage immédiat pour tout acheteur professionnel qui cherche à déployer des équipements technologiques contribuant à atteindre ses propres objectifs de durabilité. En effet, en compensant l'énergie utilisée pendant la durée de vie de ses produits, Apple offre aux services IT un élément à somme nulle qui peut les aider à équilibrer leurs propres objectifs internes. En achetant un Mac, non seulement la facture énergétique globale diminuera, mais les coûts environnementaux liés à l'utilisation de ces Mac sont déjà amortis, grâce à Apple. La durabilité est désormais incluse dans la boîte.
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