Malgré une hausse de son chiffre d'affaires de 3,9% en 2006, le distributeur n'est pas parvenu à enrayer l'augmentation de ses pertes qui se situent à 16,8 M€. La part des services dans son chiffre d'affaires reste stable à 12%, en dépit des objectifs de croissance que s'est fixé l'entreprise dans ce domaine.
Il y a du mieux dans les résultats annuels enregistrés par Computacenter France en 2006. Mais, pas au point de réjouir Ron Sandler, le président de la maison mère britannique de la SSDI qui les qualifie d'insatisfaisants. Malgré tout, ce dernier ne manque pas de relever le principal point positif de l'année passée : une hausse de 3,9% comparé à 2005, à 448 M€, des revenus du distributeur en France. Du baume au coeur pour le groupe dont la dernière hausse de chiffre d'affaires dans l'hexagone remonte à 2002 (+20,7%). En revanche, la bas blesse au niveau de la marge. Les pertes opérationnelles qui s'élevaient à 13 M€ en 2005 ont atteint 16,8 M€ l'année dernière. Un résultat grevé par des charges exceptionnelles imputées à des opérations de restructuration sans lesquelles Computacenter France aurait pu réduire ses pertes de 15% à -9,5 M€. Comparé à l'exercice 2005, la structure du chiffre d'affaires par activités de Computacenter France a peu évolué. Les changement les plus marqués portent sur la part des logiciels, elle passe à 13% contre 11% en 2005, et celle des produits réseaux, de stockage et des serveurs qui passe à 14% (-3%). Le poids des services reste quant à lui à 12% des revenus de la SSDI en France. Un mauvais point si l'on considère que l'entreprise fait depuis longtemps valoir qu'une augmentation significative de la part de cette activité dans son chiffre d'affaires contribuerait a restaurer ses marges.
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