Cybermalveillance : Acyma porte la lutte au plan national

Carte nationale des prestataires de proximité références sur la plateforme cybermalveillance.gouv.fr (crédit : GIP / Acyma)

Carte nationale des prestataires de proximité références sur la plateforme cybermalveillance.gouv.fr (crédit : GIP / Acyma)

Le site web cybermalveillance.gouv.fr permettant aux individus et TPE/PME d'accéder à des services et renseignements pour lutter contre les cybermenaces est accessible depuis mardi pour toutes les régions de France. En expérimentation depuis mai 2017 dans les Hauts-de-France il a déjà permis plus de 700 mises en relations entre victimes et prestataires en cybersécurité.

Acyma, le groupement d'intérêt public de lutte contre la cybermalveillance en gestation depuis 2015, a connu un coup d'accélérateur à l'occasion du dernier FIC de Lille en janvier dernier. Quelques mois plus tard, fin mai, on apprenait l'ouverture de sa principale concrétisation le site web cybermalveillance.gouv.fr fruit d'une collaboration entre l'Anssi et le ministère de l'Intérieur ainsi que le secrétariat d'Etat au Numérique pour permettre aux TPE/PME d'accéder à un palette d'informations et de services relatifs aux cybermalveillances (ransomware, virus, vol de données personnelles...). Et aussi à la possibilité d'être mis en relation avec un prestataire en sécurité à même de répondre à leurs besoins.

Depuis mai, le site cybermalveillance.gouv.fr était accessible uniquement aux habitants et TPE/PME de la région des Hauts-de-France. Il est désormais déployé à l'échelle nationale : « Au 17 octobre 2017, près de 1 123 prestataires sont référencés sur la plateforme et couvrent toutes les prestations nécessaires pour l'ensemble du territoire français », indique un communiqué du groupement d'intérêt public Acyma. Concernant la phase d'expérimentation dans les Hauts-de-France, quelques chiffres ont été donnés. A savoir que grâce au site cybermalveillance.gouv.fr, 724 mises en relation victimes/prestataires ont été réalisées, 83% des incidents de cybermalveillance ont été déclarés comme des virus mais 44% d'entre eux correspondent en fait à des attaques par ransomware.

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