En décembre dernier, la Fédération de l'Equipement de Bureau (FEB) annonçait qu'elle avait passé le cap des 500 adhérents. Elle en compte aujourd'hui 736 et vise désormais la barre des 1 500. Explications.
« En France, quasiment aucun syndicat professionnel n'a réussi à peser plus de 15% des entreprises qu'il représente, explique André Vidal, Président de la FEB. Nous passerons ce cap si nous approchons des 1 500 adhérents, ce qui est possible au vu de la progression enregistrée ces derniers mois ». Le fait est que la fédération a réussi a passer de 350 membres fin 2006 à 736 aujourd'hui et que, selon son Président, elle est quasiment assurée de franchir la barre des 1 000 fin 2008. La logique arithmétique laisserait donc penser que le chiffre de 1 500 adhérents pour la fin 2009 n'est pas inatteignable. « Le nombre en lui-même peut paraître anecdotique, mais seuls les syndicats professionnels réellement représentatifs peuvent prétendre peser sur les décisions, estime André Vidal. D'ores et déjà, avec 736 entreprises sur environ 8 000, nous sommes en passe de négocier un régime spécifique pour nos métiers en ce qui concerne la loi sur les règlements à 45 jours, qui doit entrer en vigueur le 1er janvier 2009. Concrètement, nous pourrions bénéficier d'un décret d'application spécifique qui permettrait d'étaler la mise en oeuvre jusqu'à début 2012 ». Viser les « têtes de pont » Une telle progression du nombre d'adhérents ne peut être liée à autant d'initiatives individuelles. Le développement de la FEB est donc expliqué par la possibilité, depuis un an, d'enregistrer des adhésions collectives. Cela a notamment été le cas, ces derniers mois, des réseaux Séquence ou Hexapage. D'autres groupements sont susceptibles de rejoindre la FEB, tels que Spicers, Bureau Vallée, Escrim et autres. Chaque fois, la fédération s'enrichit de plusieurs dizaines de nouveaux membres.







Suivez-nous