Le détail des possibilités offertes par la place de marché cloud d'Ingram

 « IBM SoftLayer, Intel Security (Mc Afee) ou encore Cisco Webex arriveront dans les prochaines semaines sur notre place de marché », assure Benoit Boudrique, le directeur Europe du Sud de la division cloud d'Ingram Micro.

« IBM SoftLayer, Intel Security (Mc Afee) ou encore Cisco Webex arriveront dans les prochaines semaines sur notre place de marché », assure Benoit Boudrique, le directeur Europe du Sud de la division cloud d'Ingram Micro.

Le grossiste a dévoilé sa place de marché de services cloud européenne lors du Cloud Summit qu'il organisait à Barcelone. Avec cet outil automatisant un grand nombre de tâches, le grossiste veut simplifier les démarches des revendeurs et leur permettre d'aller sur de nouveaux marchés.

Chose promise, chose enfin due. Avec environ deux ans de retard sur le calendrier initial, la place de marché de services cloud européenne d'Ingram Micro vient d'être officiellement lancée. La plate-forme a été dévoilée et expliquée en détail lors du Cloud Summit Europe que le grossiste organisait récemment à Barcelone. S'il est un mot qu'il a souhaité que les revendeurs associent à l'outil, c'est bien « automatisation ». La place de marché leur permet en effet de commander, de gérer et de délivrer des solutions cloud sans avoir à passer par des collaborateurs d'Ingram. « Aujourd'hui, ce n'est plus le grand qui mange le petit mais le rapide qui mange le lent », a lancé Carl Alloin, le directeur d'Ingram Micro Europe, en montant sur la scène de l'évènement barcelonais.

Pour permettre aux revendeurs de répondre quasiment instantanément aux demandes de leurs clients depuis la plateforme, cette dernière est reliée par des API aux différents data centers depuis lesquels chaque fournisseur opèrent ses offres SaaS, IaaS, PaaS... Faisant le lien entre différentes services fournis par des tiers, elle autorise aussi les clients d'Ingram à créer des offres packagées. « Pour le moment, nous n'avons que des offres SaaS mais bientôt des solutions d'infrastructures vont être ajoutée pour lier les deux », indique Benoit Boudrique, le directeur Europe du Sud de la division cloud d'Ingram. Le grossiste se réserve également la possibilité de fabriquer lui-même des bundles en fonction des besoins du marché. Autre avantage avancé par le grossiste, sa place de marché cloud sera pourvue d'une seule console de facturation. Quels que soient les fournisseurs choisis ou leur nombre, les clients d'Ingram retrouveront tous les détails de facturation dans une interface unique. L'ensemble des services qu'ils auront consommé leur sera facturé en une seule fois, mensuellement. Ingram a également décidé d'associer une hot-line téléphonique à sa nouvelle plateforme. Un premier niveau de support, très classique, sera fourni gratuitement aux revendeurs.

Une hotline personnalisée pour les clients finaux

Un accès à cette hot-line pourra être également proposé en marque blanche par les revendeurs aux entreprises. Elle sera facturée aux clients d'Ingram à la journée. Les prix n'ont toutefois pas encore été détaillés en euros.Parmi les revendeurs présents au Cloud Summit de Barcelone, certains se montraient dubitatifs par rapport à cette hot-line en marque blanche. Ils pointaient notamment le fait qu'ils ne voyaient pas l'intérêt de sous-traiter une des parties les plus rentable de leur business et surtout le manque de proximité avec l'entreprise. « Il n'auront jamais les connaissances spécifiques que nous avons de nos clients », lance l'un d'eux. Benoit Boudrique leur répond que cette offre ne vise pas à remplacer les services de support déjà bien en place mais de permettre aux revendeurs de se lancer plus facilement sur de nouveaux marchés. Pour ce qui est de la connaissance des clients, Renée Bergeron, vice-présidente d'Ingram Micro en charge du cloud au niveau mondial, assure que de nombreux efforts ont été faits pour amener un service personnalisé aux clients finaux. « Nous récupérons l'ensemble des données que peuvent remonter les revendeurs et les entreprises avec lesquelles ils traitent pour composer des bases de données sur les différents incidents rencontrés. Nous incitons en outre nos partenaires à partager les connaissances spécifiques qu'ils ont sur leurs clients via la market place », explique-t-elle.

Pour ce qui est des offres d'ores et déjà disponibles sur la Cloud Market Place européenne, elles ne sont aujourd'hui qu'au nombre de quatre. Ingram ne référence pour l'instant qu'Office 365 de Microsoft et une solution de migration associée SkyKick, ainsi que Nomadesk et Acronis Sinus. Toutefois, la place de marché devrait rapidement s'enrichir de nouvelles offres. « IBM SoftLayer, Intel Security (Mc Afee) ou encore Cisco Webex arriveront dans les prochaines semaines », assure Benoit Boudrique. D'ici la fin de l'année, Ingram Micro espère avoir lancée sur sa plate-forme européenne les 10 offres déjà présentes sur son équivalent américain. « L'intégration a déjà été faite, nous devons juste les adapter aux marchés européens », précise le dirigeant. Pour l'instant les plus petits acteurs locaux devront attendre un peu avant de figurer aux côté des IBM, Microsoft et consorts. « Nous préférons nous concentrer dans un premier temps sur des acteurs capables d'adresser des marchés mondiaux », explique le directeur de la division cloud Europe du Sud. Il est toutefois évident qu'ils y auront accès dans les prochains mois.

Des webinar et des séminaires pour doper l'adoption

Pour faciliter l'adoption de sa place de marché, Ingram a lancé en Europe un programme baptisé Cloud Elevate. Dans les 30 jours qui suivent le lancement de la plateforme, les revendeurs qui s'inscriront dessus bénéficieront de 150 € de crédit pour se familiariser et lancer leurs premiers contrats. « Nous allons organiser chaque semaines des Experts Call, sorte de webinars interactifs, sur le marché français, afin d'aider les partenaires à prendre en main la Cloud Market Place », ajoute Benoit Boudrique. Plusieurs séminaires devraient également être organisés. Si le grossiste reste très évasif quant aux objectifs chiffrés qu'il s'est fixé fixé pour sa plateforme, Benoit Boudrique espère qu'elle rencontrera le même succès que celle lanceé en début d'année en Amérique du Nord et au Mexique. « Elle recense 2200 partenaires inscrits et la moitié d'entre eux ont déjà vendu des offres par son biais », précise-t-il. 

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