Onze intégrateurs de PC se sont regroupés en association. Baptisé FF2i, cette structure doit leur permettre de défendre les ntérêts de leur profession auprès des pouvoirs publics et de redorer le blason d'une profession parfois décriée.
Le 14 septembre a eu lieu la première assemblée générale de la FF2i, la fédération Française des Intégrateurs Informatiques. Cette association régit par la loi de 1901 regroupe d'ores et déjà 11 membres (voir encadré) qui emploient 250 personnes et atteignent une production cumulée de 60 000 machines par an. Soit, à titre de comparaison, approximativement le tiers du nombre de PC de bureau vendu en France par un Lenovo en 2005 (source IDC). A l'origine de sa création réside notamment l'envie de ses membres d'être un interlocuteur du gouvernement. «Nous ne voulons pas que le gouvernement parle d'informatique sans que nous soyons associés au débat», explique Eric Diry, le président de la FF2i et gérant de l'intégrateur ITD System basé à Digoin (71). L'association milité également pour redorer le blason du métier d'intégrateurs de PC en s'engageant à suivre une charte de qualité. «Notre métier n'a pas une bonne image en France, regrette Eric Diry. Nous sommes trop associés au bidouilleur du coin alors qu'il y a des gens compétents qui font des produits de qualité». En revanche, la FF2i n'a pas pour ambition de fédérer ses membres dans le cadre d'un groupement économique à l'image d'un Résadia, d'un Séquence Informatique ou encore d'un Escrim. Exception qui confirme la règle : ses membres se sont associés financièrement pour participer à la phase trois de l'opération gouvernementale micro-portable étudiant (MIP3). Une participation qui a également été possible grâce à Intel, qui avec le fabricant de mémoires Kingston et Microsoft, parraine l'association. «Intel a amené les principaux fabricants de châssis à normaliser 7 composants des portables [Ndlr : Common building blocks] pour les rendre interchangeables, détaille Eric Diry. Ainsi, les machines que nous avons produites ont pu satisfaire aux critères de MIP3, notamment pour la fourniture d'une garantie de deux ans sur les machines et un approvisionnement garantie en pièces détachées». Malgré ce soutient d'Intel, aucun accord ne lie la FF2i au fondeur. Son président en veut pour preuve que, mis à part sa société, la plupart des ses membres intègrent des processeurs AMD dans la moitié de leur machine.
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