Malgré l'inflation, les investissement dans l'IA continuent

Parmi les professionnels interrogés dans le cadre de l’enquête Dataiku, près de 44 % admettent ne pas être pleinement conscients des risques associés à l’IA.

Parmi les professionnels interrogés dans le cadre de l’enquête Dataiku, près de 44 % admettent ne pas être pleinement conscients des risques associés à l’IA.

Selon une récente étude de l'éditeur Dataiku, une majorité d'entreprises prévoit de maintenir ou d'augmenter ses investissements dans les technologies d'intelligence artificielle, malgré les difficultés liées à l'inflation.

Si certains marchés technologiques connaissent actuellement des difficultés, cela ne semble pas être le cas pour celui de l'intelligence artificielle. En effet, dans une récente étude de l'éditeur Dataiku menée auprès de 700 managers dans cinq pays, dont la France, plus de 80% des répondants ont indiqué que leur entreprise maintenait ou augmentait ses investissements dans l'IA. Et l'une des motivations principales de ces dépenses est précisément la résilience par rapport à une éventuelle récession, un point mis en avant par plus de 90% des sondés. L'IA représente par ailleurs une part importante de l'ensemble des investissements technologiques : entre 26 et 75% du budget selon les entreprises.

En France, comme dans les autres pays représentés dans l'étude, les investissements dans l'IA répondent à plusieurs ambitions. Pour 45% des répondants français, il s'agit d'accélérer la croissance, et près d'un tiers d'entre eux (32%) espèrent prendre de l'avance sur leurs concurrents. Enfin, 22% mentionnent la réduction des coûts. Et la valeur semble être au rendez-vous. Près de huit professionnels sur dix estiment que leur entreprise exploite l'IA à pleine capacité et près de sept sur dix se disent capables de calculer le retour sur investissement de leurs initiatives d'IA.

Démocratisation de l'IA


Autre enseignement de l'enquête, les technologies d'IA ne sont plus seulement réservées aux data scientists. Dans 70 % des cas, ces derniers travaillent conjointement avec des experts métiers, même si dans environ un cas sur deux (51 %), les métiers n'accèdent que partiellement aux outils et aux données. L'un des leviers de cette démocratisation est la mise à disposition des modèles d'IA à travers des solutions low code ou no code, de tels outils étant présents dans 77 % des entreprises interrogées.


En revanche, un bémol apparaît en ce qui concerne les risques associés à ces technologies : environ 56% des sondés s'estiment pleinement conscients de ces risques, ce qui signifie que ceux-ci ne sont pas vraiment clairs pour plus de quatre professionnels sur dix. Plus de huit répondants sur dix se disent assez confiants dans le projet d'IA Act de l'Union européenne pour limiter les risques. Mais s'ils méconnaissent ces derniers, peut-être sous-estiment-ils aussi l'impact potentiel de la future directive, qui s'annonce significatif, comme évoqué par Ronald Verbeek, directeur de la CIO Platform Nederland, lors de la dernière AG du Cigref.

À propos de l'étude

Cette étude sur les motivations des entreprises en matière d'intelligence artificielle a été menée par l'éditeur Dataiku auprès de 700 managers seniors d'entreprises de plus de 500 salariés (directions générales, membres de comités de direction, directions IT) dans 5 pays : France, Allemagne, Royaume-Uni, Pays-Bas et Émirats arabes unis.

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