MAXfocus casse les prix de ses services de sauvegarde proposés aux MSP

« Les MSP pourront d’autant plus augmenter leur marge qu’ils peuvent continuer de facturer leurs clients au gigaoctet sauvegardé », explique Maurice Bensoussan, le gérant et fondateur du VAD Aubelio.

« Les MSP pourront d’autant plus augmenter leur marge qu’ils peuvent continuer de facturer leurs clients au gigaoctet sauvegardé », explique Maurice Bensoussan, le gérant et fondateur du VAD Aubelio.

L'éditeur Maxfocus permet désormais aux MSP de souscrire à son offre de sauvegarde en ligne sur la base d'un prix calculé par machine et non plus uniquement au gigaoctet. Ce nouveau modèle permet de profiter de prix cassés par rapport à ceux proposés jusqu'ici, mais à certaines conditions.

Les MSP exploitant MAX Remote Management (supervision et surveillance) et MAX Backup de MAXfocus vont pouvoir réaliser plus de marge. Jusqu'ici, lorsqu'ils commercialisaient les services de sauvegarde en ligne de l'éditeur à travers ces solutions, celui-ci ne leur proposait que des prix d'achat calculés sur la base de 50 cts d'euro par mois par gigaoctet. Désormais, il peut aussi facturer son offre à raison d'une mensualité de 35 € par serveur ou 7 € par poste client sauvegardé. A titre d'exemple, les 250 € par mois que coûtait la conservation des données d'un serveur de 500 Go peuvent donc être réduits de 86%. Attention toutefois, les nouveaux tarifs sont soumis à certaines conditions : « L'offre est limitée à 100 Go par poste de travail et 500 Go par serveur. Si ce seuil est dépassé, nous considérons qu'il y a deux plates-formes sauvegardées », explique Maurice Bensoussan, le gérant d'Aubelio qui distribue Maxfocus en France. En outre, les fournisseurs de services managés devront s'acquitter chaque mois d'une facture minimum de 500 € en sauvegarde auprès de MaxFocus. Ceux qui ne les atteindront pas devront continuer à commercialiser le service de sauvegarde en ligne de l'éditeur sur la base de sa grille de tarifaire classique.

Coller aux prix du marché et faciliter la tâche des MSP

En proposant de nouveaux tarifs, l'éditeur s'adapte à un marché où le prix du gigaoctet stocké est en chute libre. Sa nouvelle offre ne ramène toutefois sa facture qu'à 0,07 cts d'euro par gigaoctet, ce qui reste, par exemple, plus élevé que celle d'un Amazon Web Services. « Il ne s'agit pas de la même prestation, précise Maurice Bensoussan. Maxfocus ne propose pas simplement du stockage mais de la sauvegarde, avec, notamment, une déduplication très poussée et des fonctions de restauration.» Aux dires de ce dernier, ce n'est pas la volonté de baisser les tarifs mais le souhait de faciliter le travail des MSP qui a motivé l'arrivée d'un nouveau modèle de facturation chez l'éditeur : « Facturer au giga implique de faire avec le client une sélection très précise des données à conserver. Car à 50 centimes d'euros le gigaoctet, les prix peuvent monter très vite. De plus, si un client dépasse l'espace de stockage qui lui a été attribué par son MSP, cela demande à ce dernier de devoir renégocier sa facture avec l'entreprise. Le nouveau système permet de s'affranchir de ces complexités. »

Un atout pour recruter de nombreux nouveaux MSP

Aubelio s'attend à ce que la nouvelle approche de MAXfocus fasse exploser le nombre de MSP qui commercialise à travers lui l'offre de sauvegarde de l'éditeur. Actuellement, le distributeur en dénombre une centaine. Il espère qu'ils seront un millier d'ici la fin 2015. Aubelio compte les recruter dans les rangs des MSP qui revendent déjà les solutions de Maxfocus sans pour autant proposer ses services de sauvegarde, ou dans les rangs de ceux qui travaillent avec des solutions concurrentes.

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