Selon l'EuroSoftware 100 qui établit chaque année le Top 100 des éditeurs français, l'industrie du logiciel a plutôt bien résisté à la crise économique. Le document réalisé par PricewaterhouseCoopers avec Pierre Audoin Consultants, en partenariat avec l'Association Française des Éditeurs de Logiciels (AFDEL), et la European Software Association, précise néanmoins que cette industrie doit impérativement s'adapter à la croissance de demain.
		En 2009, malgré les conséquences négatives de la crise sur les  investissements informatiques, le chiffre d'affaires global du Top 100  n'a baissé que de 1,4% par rapport à 2008, ramenant son CA global à 3,5  milliards d'euros, alors que la demande de logiciels a baissé de 4,5% en  France. Le classement des acteurs est demeuré stable dans un secteur  caractérisé par une concentration de 61% du CA global autour des dix  premiers éditeurs et un marché par ailleurs fortement atomisé avec 60  entreprises du Top 100 ne réalisant pas plus de 15 millions d'euros de  CA. « Ce classement est marqué par une stabilité qui contraste  fortement avec l'adaptabilité permanente qui caractérise le secteur » fait remarquer Patrick Bertrand, Président de l'AFDEL.
Les  poids lourds français tirent le marché
Cette bonne résistance s'explique notamment par la position de  leaders tenue par certains éditeurs au niveau international, comme c'est  le cas de Dassault (PLM), d'Axway (plate-forme), de Murex (finance), ou  encore d'éditeurs traditionnels comme Cegid, Esker, Générix, qui ont  évolué avec succès vers le SaaS/ASP, affichant une progression de 5 à  35% de leur revenu. Par ailleurs, des acteurs plus spécialisés comme  Sidetrade, Metaware, Oodrive, ont su consolider leur position.  L'optimisme vient également de l'implication des grandes entreprises  françaises pour lesquelles le logiciel est devenu un support de service  dont elle reconnaisse clairement la capacité à créer de la valeur. En  2009, Gemalto a acquis l'entreprise spécialisée en sécurité numérique et  mobilité Trusted Logic (classée au 82ème rang), après avoir racheté un  éditeur allemand (O3SIS). Autre exemple, celui de Doc@Post, filiale de  La Poste, qui a racheté l'entreprise Sefas, spécialisée en éditique  (classée au 93ème rang). Sans parler de HubTelecom (ADP) devenu  propriétaire de Masternaut, et de Schlumberger qui a réalisé  l'acquisition de Techsia.
 
    




                
                
                
                
                
                


            
            
		
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