Le financement externe encore marginal pour les projets TIC

Les entreprises françaises de 200 à 1000 salariés recourent encore majoritairement à leurs capitaux propres pour financer leurs investissements informatiques. Toutefois, elles verraient d'un bon oeil que leurs prestataires leur proposent des solutions de financement de leur projets.

Les entreprises recourent majoritairement à leurs fonds propres pour financer leurs investissements informatiques. C'est ce qui ressort d'une enquête du cabinet Pierre Audouin Consultants pour le compte de IBM Global Financing. Une étude réalisée en juin 2006 auprès d'un échantillon de 131 entreprises de 200 à 1000 personnes mais dont les résultats viennent seulement d'être divulgués. Ainsi le recours aux capitaux propres est cité dans 62% des cas pour un investissement en matériel et à 82% pour des services. Toutefois, l'étude de PAC révèle que dans 61% des cas les entreprises interrogées ont eu l'occasion de tester des solutions de financement. Deuxième information, la moitié des entreprises interrogées prévoient de mettre en oeuvre un projet informatique conséquent dans les deux années à venir. Des projets qui devraient se cristalliser principalement autour d'investissements en matériels, en PGI et en logiciels spécifiques, détaille l'étude de PAC. Le cabinet d'étude estime au passage que la croissance moyenne des achats de licences et de maintenance autour des PGI pour les entreprises de 100 à 1000 salariés devrait s'établir à 6% pour les années 2005 à 2008. Troisième information, PAC met en évidence que pour un tiers des entreprises interrogées, le manque de ressources financières représente la barrière principale au lancement de nouveaux projets. A noter que la raison principale évoquée est l'incertitude autour du retour sur investissement (45% des réponses). Une décision finale d'investissement informatique qui revient à 45% au responsable informatique mais qui dépend également dans 30% des cas du DAF et dans 35% des cas du directeur général. Enfin, après avoir énuméré les différents arguments qui peuvent convaincre les entreprises à recourir au financement (meilleure lisibilité des dépenses, étalement des coûts...), PAC révèle que près d'un tiers des répondants ont fait confiance à la filiale financement de leur prestataire informatique pour financer leur projet. Un chiffre qui devrait croître dans les prochaines années, 50% de sociétés interrogées déclarant voir des avantages à ce que leur prestataire informatique prenne également en charge le financement.

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