Computer shops : les raisons du recul

Les computer shops, ou boutiques de micro-informatique, ne représentent plus en France que 10% du marché en valeur, contre 19% à l'échelle européenne. Selon GfK, un tiers des points de vente a disparu ou changé de métier ces trois dernières années. Tentative d'explication.

Les « computer shops » peuvent-ils encore avoir une place en France ? Les fournisseurs et les grossistes en doutent, mais ils rechignent à s'exprimer ouvertement sur le sujet... tant qu'il y aura des commandes et qu'elles seront réglées. Cela étant, chacun connaît les difficultés de ce canal de distribution, qui reste un « copié collé » du modèle anglo-saxon. Lequel n'a jamais réussi à s'imposer dans l'Hexagone, à l'exception notoire de Surcouf. Concrètement, ce « channel » est censé s'adresser en France au grand public, au SOHO (Small Office/Home Office) et aux TPE. Selon GfK, cela représente près de 1 700 points de ventes, qui doivent faire face à la concurrence de 1 800 hypermarchés, grandes surfaces et e-commerçants, plus de 12 500 « multispécialistes » (tels que la FNAC, BUT, Conforama ou Boulanger) et entre 3 000 et 5 000 revendeurs informatiques et bureautiques. « Tout ce que l'on peut dire, c'est que le modèle des moyennes surfaces dédiées à la micro-informatique perd des parts de marché et qu'il paraît donc dangereux, explique René-Luc Caillaud, Directeur Général du grossiste ETC Métrologie. On peut se demander quelle sera leur marge de manoeuvre lorsque la grande distribution de type « hard discount » montera réellement en puissance ».

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