TR Services cherche un nouvel actionnaire, perd son dg et va se lancer dans le grand public

Le climat devient  lourd dans le secteur des grands intégrateurs réseaux, de nombreuses rumeurs de rachats circulent depuis plusieurs mois, les opérateurs télécoms étant supposés à l'affut. Dans ce contexte, TR Services commente pour nous  ses difficultés et son projet.

On en sait un peu plus sur les difficultés de TR Services. L'intégrateur réseau a reporté son Assemblée générale ordinaire, « sur les conseils de l'AMF » nous précise son P-dg Lionel Smeers. La société devant à la fois présenter ses comptes annuels (et se mettre en accord avec l'expert comptable qui n'a pas approuvé la version initiale) et s'ouvrir à un nouvel actionnaire. Ce sera donc une Assemblée générale mixte.  Le cours de l'action est suspendu en attendant l'arrivée d'un investisseur. La société a jusqu'au 31 décembre pour procéder à cette double opération (présentation  des comptes annuels définitifs,  arrivée d'un nouvel actionnaire).

Les investisseurs actuels, dont Lionel Smeers majoritaire, veulent rester aux commandes. Mais le directeur général de TR Services, Bruno Delaporte a quitté l'entreprise ce jeudi 29 septembre, Lionel Smeers reprenant en direct ses fonctions. Bruno Delaporte était directeur général depuis deux ans.

La volonté de rester indépendant

Lionel Smeers affiche sa volonté de rester indépendant et de se relancer par de nouvelles initiatives. Le groupe va se désengager d'actifs non stratégiques, situés essentiellement à l'étranger. Lionel Smeers parle de 5% du chiffre d'affaires concerné. Le P-dg nous précise également se montrer confiant pour l'obtention des concours bancaires demandés. Et il table sur un redressement de la rentabilité, déjà engagée sur les six derniers mois du précédent exercice.

Surtout, il veut ouvrir de nouvelles activités. Deux en particulier, une d'opérateur télécom dans le secteur TPE et PME. L'autre axée sur la mobilité dans le grand public. Actuellement, l'intégrateur exerce trois métiers : télécoms (50% de l'activité), courant faible (20%), infogérance (30%).

 

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