DFM entame son déploiement national en commençant par Lyon

Selon Dan Djorno, l'un des fondateurs de DFM, l'accélération de sa croissance pourrait permettre au groupe d'atteindre les 30 M€ de chiffre d'affaires avant 2018. crédit photo : D.R.

Selon Dan Djorno, l'un des fondateurs de DFM, l'accélération de sa croissance pourrait permettre au groupe d'atteindre les 30 M€ de chiffre d'affaires avant 2018. crédit photo : D.R.

Le groupe DFM s'implante pour la première fois hors de ses terres franciliennes en rachetant le bureauticien lyonnais Résolutions. Cette acquisition en région ne devrait être que la première d'une série qui doit permettre à DFM de couvrir l'ensemble du territoire français et d'élargir ainsi sa clientèle d'entreprises multi-sites.

Après 15 années passées à se développer en Île-de-France, le groupe DFM se dote de sa première implantation hors de sa région d'origine. Le 5 septembre, le revendeur et prestataire de services en bureautique, informatique et télécoms a finalisé l'acquisition de Résolutions, un distributeur de copieurs basé à Lyon dont il reprend au passage les six salariés et le parc de 200 clients. Nommé à la tête de DFM Rhône-Alpes, Cédric Meyer doit encore recruter quatre commerciaux dans l'optique de faire grossir l'équipe en place et d'élargir ses compétences à l'ensemble des métiers du groupe DFM. Avec cette opération de croissance externe, ce dernier dispose désormais de trois agences au total, dont celle d'origine basée à Créteil (94) et celle de Clichy (92) ouverte en octobre 2015. D'ici trois ans, il espère pouvoir compter sur quatre points de présence techniques et commerciaux hors de l'Île-de-France.

Mieux répondre aux besoins des moyennes et des grandes entreprises

« Notre implantation en région vise à faire croître nos revenus et à répondre aux besoins des clients qui ont une présence nationale », explique Dan Djorno, co-fondateur du groupe DFM. La problématique de la délivrance de ses services au-delà de l'Île-de-France se pose au groupe depuis qu'il a ajouté à sa cible historique de TPE des entreprises de taille bien plus importante et souvent multi-sites. Jusqu'ici, il y répondait principalement à travers de la sous-traitance, en faisant intervenir des prestataires locaux dans les points de présence régionaux des clients. « En intervenant nous-mêmes, nous allons apporter plus de réactivité, tout en offrant une qualité de services aussi bonne que celle que nous délivrons en région parisienne. », estime Dan Djorno. « Notre développement au plan national va aussi nous permettre d'attaquer des comptes stratégiques. A la fin 2015, nous avons d'ailleurs créé des postes de responsables de comptes clés chargés de gagner des projets sur appels d'offres», ajoute-t-il.

Une nouvelle communication axée sur le seul nom de DFM

La stratégie de développement national du groupe DFM ne modifie pas uniquement son maillage territorial. Elle a également un impact notable sur stratégie de communication. Jusqu'ici, le groupe communiquait sur ses différents métiers en mettant en avant le nom de ses différentes filiales : Proserve (IT), Voxea (Téléphonie) et DFM Office (Bureautique). Ce faisant, le bureauticien d'origine voulait distinguer au maximum ses différents métiers pour bien montrer qu'il dispose de compétences diverses et fortes. Désormais, sa communication ne se fera plus qu'autour du nom DFM et de ses différents savoir-faire, sans y associer les noms des filiales qui continuent néanmoins d'exister à part entière. « Aujourd'hui, nous avons suffisamment de notoriété et nos clients sont rassurés sur notre capacité à intervenir sur différents marchés, explique Dan Djorno. Il sera plus simple pour le groupe DFM de se développer sur le plan national avec une seule marque plutôt que trois. »

Depuis sa création en 2002, DFM a réalisé pas moins de onze rachats. A l'issue de son exercice 2015-2016 qui sera clôturé le 30 septembre, son chiffre d'affaire annuel devrait dépasser les 24 M€, soit au moins 4 M€ de plus que lors des 12 mois précédents. L'entreprise dispose désormais d'un effectif de 130 personnes environ. Ses trois fondateurs, Dan Dorno, Franck Makaci et Michaël Guenni détiennent toujours la majorité de son capital. Ces derniers se sont fixés pour objectif de porter le chiffre d'affaires du groupe à 30 M€. Au rythme où vont les choses, ils pourraient y parvenir dès 2017.

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