L'éditeur alsacien Systancia est en concurrence frontale avec les poids lourds de la virtualisation, comme Citrix, VMWare ou Microsoft. Il compte disposer d'un réseau de près de 150 partenaires d'ici 2011, contre 75 aujourd'hui.
Systancia est l'un des rares éditeurs français à afficher une telle santé : son effectif va passer de 25 à 40 personnes d'ici la fin de l'année et son chiffre d'affaires pour 2011 devrait atteindre 10 millions d'euros, contre 3 millions en 2009. Positionné sur le marché très concurrentiel de la virtualisation, l'entreprise n'a pourtant pas en face d'elle des « seconds couteaux » : il s'agit rien moins que de Microsoft, Citrix, VMWare, etc. « Il n'était pas question pour nous de rivaliser avec ces concurrents à l'échelle mondiale, mais notre forte présence en France nous permet de faire valoir nos arguments technologiques et de gagner des références importantes, telles que Foncia ou le Centre Hospitalier de Nancy », explique Christophe Maranzana, Directeur Général de Systancia.
Doubler le nombre de partenaires
Un des principaux arguments de l'éditeur alsacien est que sa solution répond à la fois aux besoins de la virtualisation des applications et à ceux de la virtualisation des postes de travail. Sur cette base, il a mis en place une politique de distribution 100% indirecte qui s'appuie aujourd'hui sur un réseau de 75 partenaires, VAR ou intégrateurs. Pour atteindre ses nouveaux objectifs, l'entreprise compte recruter de 50 à 75 nouveaux partenaires d'ici 2011, c'est-à-dire de quasiment multiplier par 2 la taille de son réseau de distribution. « Notre offre est adaptée à toute taille d'entreprises, à partir de 5 postes et jusqu'à plusieurs dizaines de milliers, analyse Christophe Maranzana, mais notre coeur de cible est le segment des clients qui comptent de 500 à 5 000 postes, ce qui correspond particulièrement bien au tissus économique européen. »
Afin de convaincre de nouveaux partenaires, Systancia présentera d'ici juin prochain un nouveau programme partenaires, qui garantit des avantages supplémentaires aux plus engagés (niveau « Privilège »), notamment en termes de marges et de support marketing et avant-vente.
Pour tripler son chiffre d'affaires au cours des 2 prochaines années, l'éditeur ne peut pas compter sur le seul marché français : il s'apprête à s'installer aux Etats-Unis et dans les principaux pays européens. « Nous sommes le seul éditeur européen à proposer une telle solution de virtualisation et, malgré la crise, nous restons convaincus qu'il est indispensable d'internationaliser notre activité », conclut Christophe Maranzana.
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