Le GIE VDN, qui regroupe 24 éditeurs et intégrateurs, veut coller aux besoins du marché. Lors de sa dernière assemblée générale qui se tenait la semaine dernière, le groupement a pris des décisions allant dans le sens du développement d'une offre d'infogérance applicative. « Ce type de services est déjà largement souscrit par les grands comptes. Mais les PME que nous ciblons commencent seulement à réellement exprimer des besoins similaires», explique Henry-Michel Rozenblum, le secrétaire général de VDN. Dans un premier temps, le but poursuivi par le groupement est de permettre à ses membres de déployer des prestations d'infogérance autour de leur propre solutions. La démarche pourrait être ensuite étendue à celles d'éditeurs partenaires de VDN tels que Divalto ou Microsoft. Encore faut-il disposer du savoir-faire nécessaire à la mise en oeuvre de ces prestations. Un frein que les adhérents du VDN veulent lever en créant une structure à capitaux propre chargée de les aider à évoluer. « Nous allons procéder à un tour de table ouvert à tous nos membres. Une dizaine d'entre eux semble déjà particulièrement intéressée par la création de ce prestataire de services à usage interne », détaille Henry-Michel Rozenblum. Selon les plans du VDN, les premières offres d'infogérance issues de cette démarche pourraient voir le jour d'ici à six mois. L'autre évolution importante évoquée par le VDN lors de son assemblée générale concerne la volonté du groupement d'élargir sa cible de clients à des PME de taille plus importante que celles qu'il touche actuellement. « Il est difficile pour un de nos membres d'attaquer seul ce type d'entreprise, explique Henry-Michel Rozenblum. Il faut donc jouer à fond la carte du groupement en commençant par faire savoir que l'on fait partie d'une organisation qui regroupe 500 salariés répartis sur 38 sites en France ». Cet esprit de corps, le VDN veut aussi l'exploiter en faisant des réponses groupés à des appels d'offres. Il entend également faire plus parler de lui en communiquant d'avantage dans les médias et en participant plus régulièrement à des salons en son nom. Tout cela n'étant pas gratuit, les membres du groupement seront une nouvelle fois sollicités financièrement pour mettre ce plan de communication en oeuvre.
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