Néo Telecoms recrute des SSII et des intégrateurs pour bâtir des cloud locaux

Opérateur d'infrastructure, Néo Télécom bâtit des datacenters en région, cinq actuellement (*), et installe de la fibre noire. Pour aller plus loin, il attend beaucoup des élus locaux, recrute des SSII et des intégrateurs en région, mais il procède aussi à quelques mises en garde.

Intervenant devant la mêlée Numérique dans quinze jours, Florian du Boys (en photo), directeur général de Néo Télécoms  va  s'adresser à la fois aux élus locaux et aux acteurs de l'IT. Aux premiers, il rappelle que son groupe est implanté en régions et peut couvrir la France d'autres datacenters. Il a la capacité de les relier en fibre noire à des réseaux nationaux et internationaux. Les élus détenteurs de DSP devraient être particulièrement intéressés.

Toutefois,  Florian du Boys appuie son raisonnement d'un discours réaliste, qui commence à poindre chez les opérateurs. Celui de la couverture territoriale. De nombreuses régions manquent de datacenters, mais d'autres ont des datacenters obsolètes, 10 à 15 ans d'âge. Néo Télécom est donc candidat pour ouvrir de nouveaux datacenters dans d'autres régions, mais des datacenters de nouvelle génération (sans aucune couche de service).  Il inaugure par exemple à Besançon le 1erjuin un centre doté des dernières technologies de climatisation de Schneider.

Veiller au remplissage de ces réseaux

Surtout, l'opérateur prévient que tout investissement devrait déboucher sur des taux de remplissage suffisants, que ce soit pour les réseaux ou pour les datacenters. En clair, les collectivités qui co-financent des réseaux haut débit ou des datacenters sont animées de bonnes intentions, ensuite il faut veiller au remplissage de ces réseaux et de ces centres. Ce devrait être le rôle de l'opérateur, c'est en tout cas celui que se donne Néo.

« Nous allons dans des villes où des réseaux optiques sont déployés, avec des collectivités dynamiques qui  cherchent à exploiter et installer des infrastructures d'hébergement », plaide Florian du Boys. Lui et ses équipes interviennent également pour mobiliser un autre type d'acteurs, les SSII et les intégrateurs locaux et régionaux. Pour leur proposer des capacités d'hébergement  et des possibilités de vendre des applications et des services en cloud. Avec un discours clair : « les partenaires viennent chez nous en pleine confiance, sachant que nous ne leur marcheront pas sur les pieds qu'on ne leur prendra pas leurs clients ». Visiblement, tout le monde n'est pas aussi clair dans le recrutement de partenaires.

Néo Télécoms se méfie donc des effets d'annonce et met en garde contre eux.  Il va d'ailleurs lancer un site, neo-center.fr, qui permettra de retrouver toutes les capacités d'hébergement disponibles sur le territoire, avec à chaque fois des indications sur la qualité de service correspondante.  

(*) Nancy, Metz, Besançon, Montpellier, Toulouse.

 

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