Seuls 40% des CIO de l'Europe de l'Ouest prévoient une hausse de leurs budgets

IDC a réalisé au mois de novembre dernier une enquête auprès de 590 CIO (en Europe de l'Ouest), représentants du secteur privé ou public. Idéal pour mesurer les effets de la crise économique sur les budgets informatiques 2012.

Pour 2012, l'heure est à la stagnation budgétaire. 43% des CIO interrogés sont sur ce registre, 40% optent quand même pour une hausse, ils ne sont que 17% à parler de baisse. Pas de catastrophisme donc, pas d'euphorie non plus, le quart de ceux qui prévoient une hausse la situent à 5% ou plus. Quand on parle de hausse, c'est bien de petite hausse dont il s'agit.

Si l'on regarde dans le rétroviseur, sur 2011, les CIO étaient 43% à augmenter leurs budgets IT (contre 40% à l'envisager pour 2012) et 20% à parler de baisse (contre 17% sur l'année à venir), c'est donc bien vers une stagnation que se dirige le monde IT, par rapport à 2011. Plus finement encore, IDC remarque que si 43% des CIO ont augmenté leurs budgets en 2011, 46% avaient prévu de le faire, une baisse de 3 points entre les intentions et la réalité. En revanche, si 20% ont réduit leurs dépenses, 14% avaient prévu de le faire, signe que la crise les a obligé à se serrer la ceinture, plus que prévu, sans que le phénomène ne prenne des proportions trop importantes.

Des augmentations très faibles

IDC s'interroge même sur l'importance des budgets à la hausse. Pour la relativiser : « ils peuvent paraître optimistes à première vue, étant donné l'environnement économique, mais en fait les augmentations sont très faibles par rapport aux budgets équivalents de 2011 », selon Douglas Hayward qui a piloté cette étude. « Ce sera une année conservatrice dans laquelle les dépenses discrétionnaires seront à minima. L'impact n'est pas nécessairement dramatique en termes réels ...2012 s'annonce comme le prolongement de 2011,en plus négatif».

Selon un autre analyste d'IDC, Thomas Meyer, vice-président Europe chargé des solutions d'infrastructure, «Notre interprétation est que les organisations estiment qu'elles ont  réduit leurs dépensent suffisamment au cours de 2011, en réponse à l'aggravation des conditions. Elles espèrent obtenir cette année des niveaux de dépenses relativement proches de celles de 2011. Il existe tout simplement moins de possibilités pour réduire les dépenses, les CIO peuvent être enfermés dans des contrats qui limitent leur marge de manoeuvre pour réduire leurs dépenses informatiques. Les budgets actuels pourraient, cependant, être considérablement revus à la baisse en 2012, si les conditions économiques devaient se détériorer de façon spectaculaire. "
 

 

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