.green virtualise sous l'estampille de l'informatique verte

L'informatique verte, ou Green IT selon le terme consacré, participe autant à la préservation de la planète qu'à la fourniture d'un nouvel argumentaire de vente aux fournisseurs et aux prestataires. Un éditeur intégrateur parisien crée en avril fait sien ce discours commercial et annonce d'emblée la couleur en se baptisant .green (lire point green). Filiale de l'éditeur français de solutions clients Systancia, cette société mène sa démarche dans le Green IT avec la virtualisation des serveurs et des postes de travail comme fil conducteur. Elle propose notamment des prestations d'audit des systèmes d'information et de mise en place d'infrastructures virtualisées. A partir du mois de septembre, .green devrait avoir achevé le développement du logiciel Virtual Green. Il vise à approfondir les audits grâce à des fonctions de recensement des serveurs (caractéristiques techniques, consommation énergétique...) ou encore de benchmarking de ces machines en vue, par exemple, de connaître leur capacité à tenir la charge en termes d'application exécutables ou encore la consommation de leur CPU. L'outil a également vocation à fournir des rapports évaluant le nombre de serveurs à consolider et les économies d'énergie que peuvent en attendre les entreprises. Le recours à ses services pour la mise en oeuvre finale de cette politique n'est pas un pré requis de .green pour auditer les infrastructures des entreprises. Dans le cadre de son métier d'éditeur, .green compte également s'entourer d'un réseau de partenaires capables de proposer des services à l'aide de Virtual Green. Dans cette optique, la soixantaine de revendeurs qui collaborent déjà avec sa maison-mère Systancia constitue un vivier de partenaires potentiels. Pour sa première année d'exercice, l'entreprise anticipe un chiffre d'affaires de 200 K€ qu'elle devrait notamment réaliser en démarchant les entreprises déjà clientes de Systancia.
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