3 acquisitions, 1 vente pour Sword !

La SSII Sword termine l'année sous le signe de la croissance externe avec trois rachats d'importance inégale. Le plus marquant concerne CTSpace à San Francisco un spécialiste du Saas, également implantée en Europe (Grande-Bretagne, France, Allemagne, Autriche). Cette acquisition représente 11 millions d'euros (ME) de CA supplémentaire. Les deux autres n'en totalisent que 0,6, il s'agit de Powersoft un spécialiste suisse des SIG et Blue Tangent un anglais focalisé sur la gestion documentaire. Ce total de 11,6 millions d'euros d'acquisitions est compensé par la vente, pour 2,3 ME de sa filiale belge orientée « staffing » c'est-à-dire délégation de personnel. « Une activité que nous préférons laisser aux cadres dirigeants » commente le P-dg Jacques Mottard. Chaque année, Sword se défait d'au moins une de ses filiales, (3 en 2006) tout en procédant à des acquisitions plus rentables. C'est une forme d'essaimage. Avec CTSpace, Jacques Mottard compte créer un pôle Saas nommé Sword Soft. « CTSpace dispose d'un carnet de commandes au moins deux fois supérieur à son chiffre d'affaires annuel. Dans la même activité, nous avions déjà racheté ApaK implantée à Dubaï et à Londres. Le but est de rester dans le Saas pour les grands comptes. CTSpace compte comme clients Shell ou le métro de Londres ». L'activité Saas représente désormais 77 millions d'euros de CA chez Sword, elle devrait grimper à 100 en 2008 avec d'autres acquisitions. Le chiffre d'affaires global de Sword est passé de 142 millions d'euros en 2006, à 180 pour l'exercice 2007, Jacques Mottard attend 237 millions d'euros en 2008. La croissance organique est au minimum de 15%. La société réalise la moitié de son activité comme éditeur, à partir d'une spécialisation initiale en gestion documentaire (mais étendue au SIG, à la BI, tout ce qui se nomme le content et le e-content management) et l'autre moitié comme intégrateur à valeur ajoutée. Créée à Lyon en 2000, la société ne réalise plus que 13,79% de son chiffre d'affaires en France. 50 % provient de la Grande-Bretagne et de pays facturés en livre sterling (Scandinavie), 5% des Etats-Unis qui devaient prendre une importance plus grande avec d'autres acquisitions.

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