OnePoint parvient à prendre des parts dans Atos

OnePoint détient une participation à hauteur de 9,9 % du capital d'Atos. (Crédit : Atos)

OnePoint détient une participation à hauteur de 9,9 % du capital d'Atos. (Crédit : Atos)

La participation de OnePoint, entreprise dirigée par David Layani, au sein d'Atos est passée à 9,9 %. Devenant le premier actionnaire, la petite SSII aura une position privilégiée sur la stratégie chahutée du groupe français.

Ne jamais abandonner. Tel pourrait être l'adage de OnePoint, SSII dirigée par David Layani qui vient d'annoncer sa montée au capital d'Atos pour atteindre 9,9 % de participation (pour un investissement de près de 55 millions d'euros). Un pourcentage qui, au regard du capital éclaté du groupe français, en fait le premier actionnaire. Une annonce saluée par Atos dans un communiqué, « nous saluons l'arrivée de Onepoint et envisageons d'entamer un dialogue constructif avec elle, comme avec tous les autres actionnaires du groupe, dans le meilleur intérêt de toutes nos parties prenantes ».

Si pour l'instant, les intentions de David Layani ne sont pas connues, il faut rappeler que OnePoint a, il y a un peu plus d'un an, tenté d'acquérir Evidian (la division comprenant la cybersécurité, les supercalculateurs et le big data). Il s'était associé avec le fonds d'investissement anglo-saxon ICG pour présenter une offre de 4,2 milliards d'euros. Le financement de l'acquisition était assuré au moyen d'une levée en fonds propres d'environ 2 milliards d'euros « en complément d'instruments de dette existante à hauteur de 2,2 milliards d'euros », selon un communiqué.

Une année chaotique pour Atos

L'offre avait été écartée par Atos, mais depuis, les choses ont changé. Airbus a un temps signé un accord avec Atos sur cette division avant de jeter l'éponge. Puis Atos a annoncé pendant l'été négocier avec l'homme d'affaires et milliardaire tchèque Daniel Kretinsky pour la vente de Tech Foundations, activité d'infogérance du groupe. Un accord qui a provoqué des remous politiques, des parlementaires s'inquiétaient même du rachat pour la sécurité nationale.

Cette montée capitalistique de OnePoint intervient aussi à un moment où l'organisation d'Atos a changé. Bertrand Meunier, le président du Conseil d'administration, a démissionné, remplacé par Jean-Pierre Mustier. En conséquence, les discussions avec EPEI (fonds détenu par Daniel Kretinsky) ont été repoussées au début du deuxième trimestre de l'année 2024. D'ici là les choses peuvent encore changer et OnePoint compte bien être aux premières loges en tant que premier actionnaire.

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