Gary Steele, CEO de Splunk a déposé un document auprès de la SEC comprenant la suppression de 560 postes. (Crédit Photo : S.L)
Splunk a annoncé un plan de licenciement touchant 7 % de ses effectifs. Le CEO Gary Steele évoque une contraction du marché et non le prochain rachat de Cisco pour expliquer ces suppressions de postes.
Il y a quelques semaines Splunk avait créé la surprise en annonçant son rachat par Cisco pour un montant de 28 milliards de dollars. Le spécialiste en observabilité des événements IT et sécurité a également fait part d'une actualité plus sociale en indiquant son intention, dans un document déposé auprès de la SEC (Security Exchange Commission) de supprimer environ 560 emplois dans le cadre d'une restructuration mondiale.
Ces licenciements représentent 7 % de la masse salariale de l'entreprise, précise le document. Splunk employait environ 8 000 personnes dans le monde au début de 2023, selon Macrotrends, ce qui représente une augmentation de plus de 14 % par rapport aux chiffres de 2022. Il s'agit de la deuxième annonce de suppression de postes. La société avait annoncé en février le licenciement de 325 personnes.
Un ajustement face aux incertitudes économiques
Pour expliquer ce dernier plan, le CEO de Splunk, Gary Steele observe que « le marché global se contracte et nous nous attendons à ce que l'environnement macroéconomique continue d'être imprévisible dans un avenir proche ». Il précise dans la lettre à la SEC que le plan social n'est pas « le résultat de notre accord avec Cisco. Il s'agit de la continuation des initiatives importantes que nous avons entreprises à travers Splunk depuis plus d'un an pour aligner nos ressources et notre structure opérationnelle afin d'offrir une valeur continue et incrémentale à nos clients ».
Les salariés américains touchés par cette restructuration ont été informés et la société prévoit d'offrir des indemnités de départ aux employés licenciés, ainsi qu'une couverture médicale et une aide à la recherche d'emploi pendant une période dont la durée n'a pas été révélée. Le groupe a été provisionné de 42 millions de dollars en raison des indemnités de départ, des coûts de transition et d'autres dépenses.
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