Pour Oracle, comme pour tous les éditeurs, la maintenance constitue un revenu crucial

En période de récession, le chiffre d'affaires lié à la maintenance des logiciels constitue une source de revenu cruciale pour les éditeurs, à un moment où de nombreux clients révisent à la baisse leurs achats de nouvelles licences. Oracle n'échappe pas à la règle.

Sur son troisième trimestre fiscal, les mises à jour et le support réalisés sur ses logiciels ont permis à Oracle d'engranger 2,9 Md$ (+11% par rapport à l'année précédente) quand, dans le même temps, le chiffre d'affaires sur ses ventes de logiciels baissaient de 6%, à 1,5 Md$ (*). Les analystes ne sont donc pas surpris que l'éditeur ne modifie pas d'un iota ses tarifs de support sur les nouveaux contrats qu'il finalise pour la fin de son exercice fiscal (qui s'achève le 31 mai prochain). Le taux de maintenance annuel de ses logiciels s'élève à 22% du prix de vente des licences. Un taux sur lequel s'est aligné depuis un an son principal concurrent, SAP, au grand dam d'un certain nombre de ses utilisateurs qui pouvaient jusque-là ne débourser que 17% du coût des licences. Pour Ray Wang, analyste de Forrester, il est possible que des clients d'Oracle bénéficient, ici ou là, de concessions autour du support. Mais il ne s'agit pas à proprement parler de réductions sur le prix de la maintenance. Aux Etats-Unis, les contrats peuvent par exemple comporter une clause permettant de réajuster annuellement la facture de maintenance en fonction de l'indice des prix à la consommation (Consumer Price Index, CPI), pour tenir compte de l'inflation. « Certains utilisateurs demandent à Oracle de lâcher du lest sur ce point », indique Eliot Arlo Colon, président de la société Miro Consulting, qui conseille les clients dans leurs négociations. Un arrangement facilité par le fait que l'indice CPI est plutôt anémique cette année. Un revenu récurrent capital pour les éditeurs français

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