Chez Scality, « on n'a pas besoin de directeur marketing »

Jérôme Lecat, CEO de Scality s'implique dans la plupart des aspects de l’entreprise, dont manifestement celui de faire le ménage dans son top management. (crédit : D.R.)

Jérôme Lecat, CEO de Scality s'implique dans la plupart des aspects de l’entreprise, dont manifestement celui de faire le ménage dans son top management. (crédit : D.R.)

Le fondateur et CEO de Scality, Jérôme Lecat, procède depuis quelques semaines à un grand nettoyage des dirigeants de la société. Selon The Register, le directeur marketing, Paul Turner, vient d'annoncer son départ.

« J'ai supprimé certains postes de cadres de niveau C parce qu'à ce stade de la vie de Scality ces postes ne sont pas nécessaires ». C'est la justification qu'apporte Jérôme Lecat suite au départ de Paul Turner, le directeur marketing de l'entreprise, selon nos confrères de The Register. Ceci quelques semaines seulement après le départ du président et directeur des opérations, Erwan Ménard, qui conserve malgré tout un rôle de conseiller.

Ce dernier a tout de même occupé des postes de directions au sein de Scality pendant près de cinq ans. Et son compagnon d'infortune, Paul Turner, avait intégré les rangs du spécialiste du stockage en mode objets il y environ un an et demi. Alors pourquoi tant de départs dans l'administration de la société ?

Des fonctions inutiles... pour le moment

Jérôme Lecat a dit s'impliquer dans la plupart des aspects de l'entreprise et souhaite que ses dirigeants restants se « concentrent sur le déploiement de la stratégie d'expansion de l'entreprise ». En somme, il peut tout faire tout seul. Et est soutenu par ses investisseurs qui « sont tous au courant de ces plans » précise-t-il.

Ces départs ont lieu au moment où une nouvelle levée de fonds de 35 millions de dollars est en cours. La dernière en date remonte à l'été 2015, où l'entreprise avait obtenu 45 millions de dollars. Ils révèlent aussi la volonté de Scality de réduire ses frais généraux et surtout la volonté de son CEO d'être maître de la gestion de l'éditeur. Mais Jérôme Lecat l'assure : « les personnes qui ont occupé ces fonctions étaient talentueuses mais ces fonctions ne sont pas nécessaires pour le moment. Elles le seront dans le futur. » Qui vivra verra.

s'abonner
aux newsletters

suivez-nous

Publicité

Derniers Dossiers

Les meilleures alternatives à VMware

Les meilleures alternatives à VMware

Beaucoup d'informations et d'annonces sont venues perturber les DSI, les opérateurs IT et les partenaires de VMware depuis son rachat par Broadcom. Pour certains d'entre eux,...

2024, l'année de Windows 11

2024, l'année de Windows 11

Si le parc de PC dans les entreprises françaises fonctionne encore majoritairement sous Windows 10, Microsoft a toutefois fixé la fin de son support le 14 octobre 2025....

Publicité